Hôtel de La Moussaye, ancienne maison de La Houblonnière, (Hôtel particulier situé à Rennes, Ille-et-Vilaine) Remanié par l’architecte Lavallois [Pierre Corbineau], dans la première moitié du XVIIème siècle; quand celui-ci entreprit les travaux du Parlement de Bretagne. L’Hôtel qui fut le logement pour un grand nombre de parlementaires et députés aux Etats de Bretagne.
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Architecture ///Achat Hôtel de La Moussaye /// Affaires de Bretagne 1766 – 1771 /// Etats de Bretagne /// La Moussaye à Saint-Domingue /// Notes et Références
Hôtel de La Moussaye, ancienne maison de La Houblonnière
La maison de la Houblonnière, devenue Hôtel de la Moussaye, montre l’implantation possible du modèle du [Parlement] dans un contexte périurbain, comme le [château de Maurepas] (détruit) ou encore certains manoirs de la couronne de Rennes. Edition 2004, « Cahier du patrimoine 69″ Rennes, mémoire et continuité d’une ville. par Isabelle Barbedor, Docteur en histoire de l’art, chercheur au service régional de l’inventaire général de Bretagne » voir : Page 176
Construit en moellons de schiste masqués par un enduit (chaînage des baies en calcaire) pierre de tuffeau pour les gerbières. les angles de fenêtre pour le premier étage en tuffeau. toiture couvert d´ardoises. Le corps central est flanqué de deux pavillons en saillie présentant une élévation antérieure à 3 travées. A l’Intérieur cage d’escalier central en chêne à balustres tournées; un rez-de-chaussée surélevé avec deux pièces; premier étage deux pièces de réception; au deuxième étage les combles. les volumes des pièces intérieurs sont respecter avec leurs murs de torchis, les plafond de poutres à la française demeurés intacts. cheminées d’intérieur de briques typique de rennes. Une cour d’honneur avec un escalier extérieur chêne à balustres tournées donnant sur maison de côtés qui accueillent les services (écuries, remises, communs, logements du personnel). Escalier en granite à rampe placée contre la façade de l’édifice principal. Un jardin s´étend à l´arrière, au nord-est.
Remanié par l’architecte Lavallois [Pierre Corbineau], dans la première moitié du XVIIème siècle ; quand celui-ci entreprit les travaux du Parlement de Bretagne. L’Hôtel dela Moussaye est intimement liée au Parlement. Avec des pavillons latéraux saillants, marqués par un désaxement des travées et une grande sobriété du décor limité aux encadrements de baies en tuffeau, la maison de la Houblonnière est représentative de l’architecture de la seconde moitié du 17e siècle à Rennes, marquée par l’influence de la construction du parlement. [Raymond Cornon] attribue la conception à [Pierre Corbineau]. La Houblonnière est à mettre en relation avec le manoir de la Louvière, à Bruz, mais moins riche de construction aussi bien extérieur que intérieur. En 1646 l’architecte Lavallois installe un atelier à Rennes. Lire le travail sur [Pierre Corbineau, par Philippe Bohuon]. « L’architecte des grands chantiers rennais du 17e siècle ».
Gerbières ou lucarnes en pierre de tuffeau, de la première moitié du XVIIème siècle,
par l’architecte Lavallois Pierre Corbineau.
Cahier du patrimoine. «Rennes mémoire et continuité d’une ville, par Isabelle Barbedor, Docteur en histoire de l’art, chercheur au service régional de l’inventaire général de Bretagne» La maison de la Houblonnière, devenue Hôtel de la Moussaye, montre l’implantation possible du modèle du [Parlement] dans un contexte périurbain, comme le [château de Maurepas] (détruit) ou encore certains manoirs de la couronne de Rennes. Edition 2004, « Cahier du patrimoine 69 » : Page 176
L’Hôtel de la Moussaye est intimement liée au Parlement. Avec des pavillons latéraux saillants, marqués par un désaxement des travées et une grande sobriété du décor limité aux encadrements de baies en tuffeau.
C’est le 15 septembre 1618, que la première pierre du Parlement est posée. Le chantier démarre sous les ordres de Salomon de Brosse, architecte royal. Sa construction a duré plus d’un demi-siècle, tant par l’architecture que par la décoration intérieure il est devenu l’un des plus beaux monuments de France. Après avoir partagé ses sessions entre Nantes et Rennes, le Parlement de Bretagne, créé en 1554 se fixe définitivement à Rennes en 1561.
Louis XIV, remettant le Parlement de Bretagne à Rennes
Vous êtes prié d’assister de la part de nos Seigneurs les Etats de Bretagne au Service solennel, le lundi 6 avril 1767, en l’église des Cordeliers pour le repos de l’âme de Marie Josèphe Caroline Éléonore Françoise Xavière de Saxe (en allemand : Maria Josepha Karolina Eleonore Franziska Xaveria von Sachsen), née le 1731 à Dresde et morte le 1767 à Versailles, est dauphine de France par son mariage avec le dauphin Louis, fils de Louis XV.
Huitième des quatorze enfants d’Auguste III, roi de Pologne et électeur de Saxe, et de l’archiduchesse Marie-Josèphe d’Autriche, la princesse reçoit le même prénom que sa mère, fille du défunt empereur Joseph Ier du Saint-Empire. Elle épouse en 1747, à peine âgée de 15 ans, Louis de France, dauphin du Viennois, fils aîné de Louis XV, roi de France et de Navarre, et de Marie Leszczyńska. Elle est la mère de huit enfants dont les trois aînés moururent en bas âge, des trois derniers rois de France de la Maison de Bourbon Louis XVI, Louis XVIII et Charles X et de deux filles, Clotilde, déclarée vénérable par l’Église catholique, et Élisabeth, morte également en odeur de sainteté.
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ACTE D’ACHAT DU 2 NOVEMBRE 1730
Acte d’achat du 2 novembre 1730, pour 6,000 livres par François de La Moussaye, dit l’indien de la Maison de la Houblonnière, Hôtel de La Moussaye.
Acte d’achat du 2 novembre 1730, pour 6,000 livres par François de La Moussaye, dit l’indien de la Maison de la Houblonnière, Hôtel de La Moussaye. Près des Capucins et Petite Ursulines, rue Reverdiais (58, rue d’Antrain).. Archives d’Ille et Vilaine: Saint-Melaine Actes notariés Min de Le Loué H 3, H 2 2, pages 667 et suivantes.
Cette maison, située sur l’ancien terroir de la Houblonnière [(rue Lesage)]. Appartenait aux Baulieu en 1552, aux Pallier au XVIIème siècle, et passa par alliance aux Bois de Carcé, qui la vendirent, en 1677 aux Le Faure du Champ-d’Aguet; ceux-ci la revendirent le 2 novembre 1730, pour 6,000 livres à [François de La Moussaye], né en 1669 (François dit «l’indien»), volontaire de la [Marine Royale], puis Colonel commandant, pour le roi de la partie sud de [l’ile de Saint-Domingue], où il fit fortune. François-Victor de La Moussaye dit « le Comte de La Moussaye » (1715-1778), (fils du précédent), chevalier, seigneur du Pontchamp, de Beaulieu, La Chesnaye-Taniot, La Noëtain, La Villéon et de La Sourdière. Officier de la marine royale il quitta jeune le service et fixa sa résidence à Rennes en son hôtel rue Reverdiais (d’Antrain) près [les Capucins] et [les petites Ursulines]. Il fut nommé commissaire de l’ordre de la noblesse pour les [Etats de Bretagne]. Il épousa le 3 mai 1740 Anne-Jeanne-Gabrielle Le Mintier, dame de La Sourdière (1718-1762), fille de Pierre-François Le Mintier, seigneur [des Granges] et de Radegonde-Thérèse de Boisgelin de La Sourdière.
Armoirie de la famille la Moussaye.
Honour, Honour à Moussaye
contrat de MARIAGE de François-Victor de La Moussaye, avec Anne-Jeanne-Gabrielle Le Mintier : Il épousa le 3 mai 1740 Anne-Jeanne-Gabrielle Le Mintier, dame de La Sourdière (1718-1762), fille de Pierre-François Le Mintier, seigneur [des Granges] et de Radegonde-Thérèse de Boisgelin de La Sourdière.
LETTRE D’INQUIÉTUDE DU 6 juin 1778 au soir : « Inquiétude » d’Augustin-René-Louis Le Mintier, futur et dernier Évêque de de Tréguier, sur l’état de santé de François-Victor de La Moussaye dit « le Comte de La Moussaye » (1715-1778), fils de La Moussaye, l’indien. TÉLÉCHARGER LE PDF DE LA LETTRE
Hotel de La Moussaye, dit l’Indien, proche des petites Ursulines et Capucins – Rue Reverdiais (58, rue d’Antrain)
LES AFFAIRES DE BRETAGNE
AFFAIRES DE BRETAGNE Duc d’AIGUILLON et La CHALOTAIS
Procès instruit extraordinairement à l’instigation des Jésuites. contre de Caradeuc de la Chalotais, procureur-général du Parlement de Bretagne. Louis-René de Caradeuc de La Chalotais était entré en rivalité avec le commandant en chef de la province, Armand de Vignerod du Plessis de Richelieu, Duc d’Aiguillon. L’arbitraire et le centralisme démesuré avaient provoqué une fronde judiciaire et fiscale, puis la crise devint politique. Elle débouchera sur la réforme des Parlements menée en 1771 par le Chancelier Maupeou. La Chalotais fut condamné et exilé par le Roi Louis XV ; il retrouva cependant sa position au Parlement de Bretagne en 1775, après la mort du Roi. Dix ans durant, de 1765 à 1775, l’Affaire de Bretagne a passionné la France et l’Europe: elle fut l’une des plus sérieuses attaques du pouvoir Royal avant 1789. Elle a incarné la rivalité entre les provinces et la Cour. (Pocquet, Le duc d’Aiguillon et La Chalotais, I, 1900, p. XXXVIII: « Recueil fondamental. »)
AFFAIRES DE BRETAGNE Duc d’AIGUILLON et La CHALOTAIS
AFFAIRES DE BRETAGNE de 1765 et 1775 «Procès du Duc d’Aiguillon et [Louis-René Caradeuc de La Chalotais]»
l’Hôtel de la Moussaye fut l’un des lieux de rencontre des opposants au Duc [« La Chalotais ami des philosophes, de Voltaire], incarne la défense des libertés bretonnes contre les impôts prélevés par l’État royal au mépris des privilèges de la province et aux tentatives centralisatrices ou absolutistes personnifiées par le Duc d’Aiguillon, commandant de la province qui s’oppose au Parlement ».
« » Depuis que M. [Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis Duc d’Aiguillon] a commandé dans la province de Bretagne, il s’est fait différens changement d’administration, différentes nouveautés, sur-tout dans la ville de Rennes, où la communauté de ville a été érigée en Bureau servant, depuis laquelle èrection elle s’est endettée considérablement ; que d’ailleurs auparavant la communauté nommait aux places de Procureur du Roi Syndic & de Procureur du Roi de Police; mais que depuis la création du Bureau servant, ces places avaient été remplies par des Officiers nommés par le Roi ; que même le sieur le Minihy Procureur en la Cour & Procureur de M. le [Duc d’Aiguillon], avait été d’abord nommé pour faire les fonctions dans les deux qualités de Procureur du Roi Syndic de la ville & de Procureur du Roi de Police; mais que M. le Premier Président ayant été instruit de l’ordre du Roi déclara dans le tems, que cela n’était pas possible; que sa Majesté n’était pas instruite ; qu’il été ainsi dire, impossible qu’un seul homme pût suffire à remplir ces deux fonctions, que le [Parlement de Bretagne] ne pouvait le souffrir, parce que la place de Procureur du Roi de Police ne pouvait être exercée gré du Parlement, si la même personne remplissait les deux places : que c’est d’après cela que le sieur le Minhy resta Procureur du Roi de Police ajoute le déposant que la dernière tenue des Etats, où commandait M. le Duc d’Aiguillon, il y eut un trouble extraordinaire, par rapport à la signature d’un acte appellé l’acte des Quatre-vingt trois, parce qu’il fut signé par quatre-vingt-trois Gentilshommes. Que suivant la notoriété publique, cet acte est absolument illégal & frauduleux, en ce qu’il avait été rédigé & signé la nuit chez le Président de la Noblesse, où l’on avait recueilli les signatures de la plupart à fur & à mesure qu’ils y été mandés. » Que le sieur de la Moussaye, demeurant près le Couvent des petites Ursulines à Rennes a dit au déposant il y a quelque tems, que le jour de cet acte des Quatre-vingt-trois, il y avait plusieurs Gentilshommes chez lui, auxquels il comptait donner à souper; que vers les neuf heures du soir, temps auquel ils se proposaient de se mettre à table, des pages de M. le Duc d’Aiguillon vinrent demander deux ou trois de ces Messieurs de la part dudit sieur Duc; qu’ils sortirent sur le champ, & se trouvent du nombre de ceux qui ont souscrit cet acte du même jour, lequel n’a d’autre but que de contredire formellement une délibération des Etats du même jour. Ajoute encore que pendant que lui témoin a été du Bureau servant de la ville, qu’il a vu …. des dépens des fournitures considérables, aux dépent de la ville, pour l’hôtel de M. le Duc d’Aiguillon, sans avoir pu vérifier ….. qu’enfin l’espionnage a été fort commun à Rennes depuis la démission des Magistrats ; qu’il était sur-tout notoire que les habitans de l'[hôtel de Caradeuc] étaient espionnés depuis le matin au soir, & que Madame de Caradeuc était suivie par-tout où elle allait. Voir M. le Duc d’Aiguillon …. en établissant des espions dans tous les quartiers de la ville de Rennes, & sur-tout aux portes de Messieurs les Magistrats …. en faisant faire des descentes & des fouilles militaires chez différents particuliers, Mes. Guillard & Etasse Avocats au [Parlement de Bretagne], le sieur [Paul Vatar Imprimeur], & le Prieur des Dominicains de la ville de Rennes… en forçant plusieurs Gentilshommes de la Province à protester contre des Délibérations des Etats; que le sieur de la Moussaye, demeurant près [des Capucins] et des [petites Ursulines] à Rennes, a dit au déposant qu’on avait envoyé chercher chez lui de la part de M. le Duc d’Aiguillon, deux Gentilshommes qui étaient à souper chez lui, pour leur faire signer ces protestations. Ajoute le déposant que ces différens exils, emprisonnements, fouilles militaires, avaient tellement jetté la consternation dans la ville de Rennes, que personne ne s’y croyait en sureté & ne s’y tenait tranquille si l’on en excepte les personnes qui avaient la confiance de M. le Duc d’Aiguillon, é qui étaient connues à Rennes pour les ennemis des Magistrats & du bien public : qui est-tout ce qu’il a dit çavoir. « » [ extrait [Procédures faites en Bretagne, et devant la Cour des Pairs en 1770]; avec des observations Affaires de Bretagne Duc d’Aiguillon et La Chalotais.. S .L (sans lieu) 1770. (p.325 et 326) ]
LES ETATS DE BRETAGNE
RÈGLEMENT ORDONNE PAR LE ROY POUR LES ASSEMBLÉES DES ETATS DE SON PAYS ET DUCHÉ DE BRETAGNE
Fait et arrêté au conseil d’État du roy tenu à Versailles le 10 Mai 1767, signé Louis et plus bas Phelipaux, » C’est le nouveau règlement des états que le roi voulut imposer en 1767 et que le Parlement refusa d’enregistrer. Il porte entre autres innovations qu’aucun gentilhomme ne pourrait faire partie de l’assemblée si il ne payait 30 livres de capitation, ce qui eût empêché une infinité de gentilshommes d’y assister « .
[Manuscrit]. Règlement ordonné par le roy pour les assemblées des états de son pays et duché de Bretagne. Manuscrit du XVIIIe siècle (copie), in-folio, encre sur papier, de 51 f., écrits r° et v°. A la fin : «Fait et arrêté au conseil d’État du roy tenu à Versailles le 10 Mai 1767, signé Louis et plus bas Phelipaux.
«C’est le nouveau règlement des états que le roi voulut imposer en 1767 et que le Parlement refusa d’enregistrer. Il porte entre autres innovations qu’aucun gentilhomme ne pourrait faire partie de l’assemblée si il ne payait 30 livres de capitation, ce qui eût empêché une infinité de gentilshommes d’y assister».
À partir de 1767, il tente de diviser les États en enfonçant un coin entre les nobles et les députés du Tiers État, dont le travail dans la gestion des villes, les commissions des États, et pour quelques uns dans la commission intermédiaire ont progressivement accru l’expérience administrative. Car, comme le souligne le commandant en chef d’Aiguillon dans une lettre à l’évêque de Rennes Bareau de Girac» toute la force du ministère réside dans la réunion des deux ordres contre le troisième qu’il ne peut se flatter de persuader, et dans la division de ce dernier […]. Quand elle est obligée d’attaquer les trois ordres réunis, et soutenant les mêmes principes, sa position n’est pas tenable ». Pour soutenir cette tactique, et essayer d’isoler la noblesse au sein de l’assemblée, un nouveau règlement, imposé par les représentants du Roi, prévoit qu’on votera désormais aux États à la majorité et non plus à l’unanimité des trois ordre ; mais il est, comme les précédents, abandonné dès la session suivante, avant d’être un peu plus tard réintroduit, en fonction des conflits et des rapports de force.
Comprendre les rapports de pouvoir en Bretagne et la place qu’y tiennent les États de la province exige de rappeler d’emblée les circonstances et les conditions de son union à la France. Le traité de 1532, qui la scelle, est l’aboutissement d’un long processus de plus de quarante ans qui donne le Duché de Bretagne au fils aîné de François Ier et de sa première épouse défunte, Claude de France, elle-même fille d’Anne de Bretagne. Il confirme à la province un certain nombre de privilèges et de libertés, déjà rappelés en 1499 lors du contrat de mariage entre Anne de Bretagne et Louis XII : le plus important, dont on se réclamera jusqu’à la Révolution, est l’impossibilité d’imposer aux Bretons une levée financière sans leur approbation. L’équilibre institutionnel garant de ces droits repose sur deux organismes : tous deux sont hérités de la période ducale ; mais l’incorporation au royaume en modifie l’organisation ou la fonction.
Plan de Rennes du XVIIIe siècle avec les lieux des Etats de Bretagne
Plan de Rennes du XVIIIe siècle avec les lieux des Etats de Bretagne : Place du Palais et des Cordeliers…. lieu de la tenue des Etats de Bretagne, organisés à Rennes dans le couvent des Cordeliers, à deux pas du parlement
L’Hôtel de La Moussaye qui fut le logement pour un grand nombre de parlementaires et députés aux Etats. En 1766, 1776, 1782, 1784 et 1786 Liste de nosseigneurs les États de Bretagne, la liste donne les lieux et adresses des personnes présentes aux Etats de Bretagne. A Rennes chez Nicolas-Paul Vatar, Imprimeur de nosseigneurs les Etats de Bretagne.
Les [Etats de Bretagne], dont le maintien avait été formellement stipulé dans le pacte d’union de la province à la France comprennent des représentants des 3 classes qui composent alors l’ordre social le clergé, la noblesse et le tiers-état Note: Aux [derniers Etats réguliers de 1786-1787], la noblesse comptait 733 députés, le clergé 32, et le Tiers Etat 52.
ETATS DE BRETAGNE « Convocation à Rennes pour les assises des Etats Généraux et Ordinaire du pays de Bretagne de 1782. »
Jeton de présence aux Etats de Bretagne
Jeton des Etats de Bretagne 1788. Bretagne (États de), jeton des États de Rennes, en laiton, 1788 Paris . A/ LUDOV. XVI. – REX CHRISTIAN.. Buste habillé de Louis XVI à droite. R/ (Corne) JETTON DES ETATS – DE BRETAGNE 1788/ C.F.A.. Armes de Bretagne sur un manteau couronné. Laiton – 5,50 g – 22,0 mm
l’Hôtel de la Moussaye fut l’un des lieux de rencontre des parlementaires aux Etats
: Messieurs de La Guerrande de la Villecoleu. Guy-André[Bernard de Courville, major de la capitainerie de Plancoët] et Louis-Guy Bernard de Courville (1746-1798), fils officier au bataillon de Rhedon, il signa en 1788 la protestation de la noblesse de Bretagne contre la convocation des États généraux, également Claude-Marie-Joseph Bernard de La Gatinais, dans une lettre du 17 juillet 1788, au Comte René Jean de Botherel, Procureur général syndic des États de Bretagne ; De la Grandville Cherdel, Maire & Député de [Moncontour de Bretagne]. Joseph-Etienne Daubert de Langron. François-Victor de La Moussaye (1715-1778) commissaire de l’ordre de la noblesse pour les Etats de Bretagne, en son hôtel, Reverdiais (58, rue d’Antrain) à Rennes. De la villecoleu de la Guérrande, père. Victor-François-Gervais de La Moussaye (1752-1819), en 1788 il fut l’un des 12 députés que la noblesse des Etats de Bretagne envoya à Versailles à la cour du roi Louis XVI, fils de François Victor et Anne Jeanne Gabrielle Le Mintier, [des Granges]. Philippe de Geslin, Gervais seigneur de Tremargat, président aux requêtes du Parlement de Rennes et Louis-Anne (1742-1795) Geslin, Comte de Trémargat. Capitaine de vaisseau, nommé «Jambe de bois», Président l’ordre de Ia Noblesse aux Etats de 1784, mort à Londres en 1795. [Maurice Gervais Geslin de Trémargat] (1740-1819), un des chefs de la résistance de la noblesse aux réclamations du thiers aux Etats de 1788. Le gouvernement fait arrêter et mettre à la Bastille le 14 juillet 1788, [douze gentilshommes venus protester devant le Roi du sort réservé à la Bretagne]. De récents édits royaux restreignent en effet le pouvoir des parlements. Les embastillés sont libérés le 25 août 1788 et rentrent en Bretagne. Maurice Gervais Geslin de Trémargat, faisait partie des [embastillés]. [protestation de l’Ordre de la noblesse du 10 janvier 1789, pour la suspension des Etats
Plaque commémorative et bouton porté pendant les Etats de 1788
Plaque commémorative à l’emplacement du Couvent des Cordeliers ou se trouver les Etats de Bretagne. Elle se trouve début de la rue Victor Hugo, vers le contour de la motte. « En janvier 1789 Les députés des États de Bretagne y jurent de demeurer fidèles à l’ancienne constitution du duché de Bretagne. »
Sur Louis-Anne Geslin, Comte de Trémargat (1742-1795). Capitaine de vaisseau, nommé «Jambe de bois», Président l’ordre de Ia Noblesse aux Etats de 1784, mort à Londres en 1795. : Précis historiques vue du côté du Thiers-Etats 1788-1789. « François de Chateaubriand relate lui-même dans ses Mémoires d’outre-tombe ces journées« . Le 30 décembre 1788, lors de la tenue des Etats de Bretagne, organisés à Rennes dans le couvent des Cordeliers, à deux pas du parlement, le clergé et la noblesse avaient refusé en bloc les « prétentions du tiers ». Dans le but de calmer les esprits, Louis XVI avait suspendu les Etats de Bretagne jusqu’au 3 février 1789. La Journée du 26 et 27 janvier 1789. Indignée, la faction conservatrice des aristocrates avait refusé d’obtempérer et s’était retranchée dans le Couvent des Cordeliers. Les nobles avaient alors tenté de reprendre la main en dressant les gens du peuple contre les bourgeois. L’objectif avoué était, si l’on peut dire, de diviser le « tiers ». Ces journées appelées « journées des Bricoles » ont profondément bouleversé les rapports de force en Bretagne.
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Etats de Bretagne : Rennes du 14 février 1789. Par ordre du Tiers Etats réuni à la salle du couvent des Cordeliers, en vertu de l’ordre du Roi Relatif aux impôts de la province de Bretagne pour l’année 1789. Le traité de 1532 à Vannes, qui donne et confirme à la province un certain nombre de privilèges et de libertés, déjà rappelés en 1499 lors du contrat de mariage entre Anne de Bretagne et Louis XII : le plus important, dont on se réclamera jusqu’à la Révolution, est l’impossibilité d’imposer aux Bretons une levée financière sans leur approbation. L’équilibre institutionnel garant de ces droits repose sur deux organismes : tous deux sont hérités de la période ducale ; mais l’incorporation au royaume en modifie l’organisation ou la fonction.
Commissions intermédiaires des Etats de Bretagne
Les États parvinrent à imposer des commissions intermédiaires comme délégations durables et efficaces : commissions affectées à diverses missions… 1715 – institution des « bureaux diocésains » (un par évêché) chargés de la répartition des impôts et de l’examen des réclamations ; supprimés en 1718 après la conspiration de Pontcallec.
la commission intermédiaire conçue par l’évêque de Rennes, Louis-Guy de Guérapin de Vauréal, et créée par les arrêts du conseil du 8 janvier 1735 et du 30 janvier 1737. Elle se chargea progressivement de la perception de tous les impôts directs jusqu’à la Révolution, avec des Commissaires en même nombre pour les trois ordres. À noter que la commission intermédiaire ne comportait pas de représentant officiel du gouvernement.
Réponse faite par le Roi Louis XVI, le 31 juillet 1788 à M.M. les députés et commissaires de l’Etat de Bretagne Et mémoire adressé au Roi, par la Commission Intermédiaire des Etats de Bretagne, sur la réponse de sa Majesté, du 31 juillet 1788.
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LETTRE ETATS DE BRETAGNE DE 1782 SUR LES OCTROIS DES VILLES
LES ETATS DE BRETAGNE DE 1782
Etats de Bretagne 1782 : Réponse des représentants des trois ordres, sur les mémoires concernant les octrois des villes. A Versailles 17 septembre 1782. Urbain-René de Hercé (1726-1795), dernier Évêque de Dol de Bretagne ; Louis-Anne, Comte de Tremargat (1742-1795), Membre de la Commission intermédiaire des Etats de Bretagne ; Yves de La Motte-Fablet (1745-1828), Maire de la ville de Rennes.
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Derniers Etats de Bretagne de 1788-89. Au couvent des Cordeliers de Rennes.
Le 28 décembre, ce fut le tour des hérauts des Etats, aux riches costumes de velours, brodés d’hermines et de fleurs de lis, coiffés de leurs énormes chapeaux aux plumes flottantes, et qui, montés sur des chevaux caparaçonnés de housses traînantes, en drap d’argent, brodées aussi de lis et d’hermines, annoncèrent à son de trompe, dans Les tous les carrefours de Rennes, l’ouverture solennelle des Etats de Bretagne. Une grande salle du couvent des Cordeliers avait été disposée pour la tenue des Etats. Les immenses cloîtres de ce superbe monastère, perdant, pour quelque temps, leur silencieux recueillement, étaient envahis par de nombreuses boutiques d’objets de luxe que déjà assiégeaient d’élégants acheteurs. La place du Palais et les rues environnantes s’animaient d’allées et venues continuelles ; carrosses, chaises à-porteur, domestiques aux brillantes livrées, circulaient pour le service de leurs maîtres. Enfin le 29, les trois Ordres, leurs présidents en tête, se rendirent séparément à la salle des Etats de Bretagne. Les évêques et les abbés portaient robes violettes et rochets brodés, leur croix d’or au cou, la mitre au front. Les nobles, l’habit à la française avec le catogan poudré et l’épée à la ceinture. Ils étaient précédés de la maréchaussée, officiers et trompettes en tête. Le Tiers, en habits et manteaux noirs, avec jabots de dentelle, bas de soie et souliers à boucles, était précédé seulement par les hérauts.
Le couvent des Cordeliers fut détruit début des années du XIXe siècle avec le percement de la rue Victor Hugo. Faire disparaître un lieu où les bretons ont lutté pour préserver leurs droits du traité de 1532. Dans le cadre de l’extension de la Maison des avocats, siège du barreau de Rennes, un diagnostic a été réalisé à l’angle des rues Hoche et Victor Hugo. L’étude du bâti encore en élévation ainsi que les sondages réalisés dans la cour et les bâtiments ont révélé les vestiges de l’ancien couvent médiéval des Cordeliers, aujourd’hui totalement effacé du paysage urbain et oublié des Rennais. Le couvent des cordeliers de Rennes est la première implantation franciscaine en Bretagne. Il est fondé en 1230 par le Duc Pierre Ier, qui donne aux franciscains l’hôpital Saint-Jacques mentionné dès 1213. Ce couvent abrite les sessions du Parlement de Bretagne, depuis sa création en 1554 jusqu’en 1655, date d’achèvement du Palais actuel. Le couvent médiéval, très peu documenté, est totalement remanié pour libérer des terrains en vue de la construction de l’actuel palais du Parlement (1618-1655). L’ensemble est désaffecté peu avant la Révolution. L’achèvement de la place du Parlement à la fin du xixe siècle. et le percement de la rue Victor Hugo entraînent la démolition de l’abbatiale et du grand cloître. Les vestiges subsistants sont intégrés dans le bâti, totalement réorganisé.
Comte René-Jean de BOTHEREL Du Plessix, Procureur général syndic des états de Bretagne (1745- 6 août 1805 à Londres) – il est connu sous le nom de Comte de Botherel, devenu un contre-révolutionnaire breton par sa charge de Procureur des états de Bretagne car il était chargé par ceux-ci de conserver la constitution de Bretagne, ses Droits et Libertés (par le Traité de 1499 signé par Louis XII et publié le 19 janvier 1499, 13 clauses. Traité, restaurant la Souveraineté du Duché de Bretagne, exigé par Anne de Bretagne lors de son union avec louis XII le 7 janvier 1499. En 1788, il est à la tête de la défense des prérogatives du parlement de Bretagne contre les empiètements du pouvoir royal sur le Gouvernement du Duché de Bretagne. Il échoue dans son combat pour la conservation des structures administratives bretonnes en 1789. Il publie ses « PROTESTATIONS » . À la fin de 1790, il émigre à Jersey où il assure la correspondance entre les chouans et la Grande Armée catholique et royale, d’une part, et le Comte de Provence et le Comte d’Artois, d’autre part, qui se trouvent à Londres. En 1791, il sert d’intermédiaire entre les Princes et le Marquis De la Rouërie
« Portrait fait à Londres en 1794 » Comte René-Jean de BOTHEREL, Procureur général syndic des Etats de Bretagne (1745-6 août 1805 à Londres) – il est connu sous le nom de Comte de Botherel, Procureur des Etats de Bretagne en 1788 il était chargé par ceux-ci de conserver la constitution de la Bretagne.
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Convocation aux Etats de Bretagne de 1784. A Versailles le 4 août 1784. Signatures : Louis et de Breteuil.
Convocation pour Julien Pépin, seigneur de Belle-Isle, de la Freudière, etc. (né le 5 mai 1708 à Saint-Malo et mort le 24 septembre 1785 en son hôtel Pépin de Bellisle), est un corsaire et officier de marine français du XVIIIe siècle. Il termine sa carrière avec le rang de chef d’escadre des armées navales.
Julien Pépin de Belle-Isle est choisi le 4 mars 1765 pour surveiller à Nantes la construction du vaisseau le Bretagne, offert au Roi par les États de Bretagne. Il est élevé au rang de chef d’escadre des armées navales par lettre patente du 1er septembre 1767.Par son mariage dans la chapelle de la Haye, paroisse Saint-Luce, à Nantes, le 3 janvier 1746, avec Marie-Anne Fortin, fille de Louis Fortin, ancien major du Cul-de-Sac, sur l’île de Saint-Domingue, et de dame Marie Anne Jarofroy.
Sa femme lui apporte en dot la moitié d’une plantation de sucre à Saint-Domingue, lui permettant de réaliser plusieurs projets : acheter un domaine, chose faite en 1751 avec l’acquisition de la terre de La Freudière, y construire un château avec communs, parc, douves, étang et jardin à la française, commandé à l’architecte parisien Contant d’Ivry, et dix ans plus tard faire élever un hôtel particulier à Nantes, l’hôtel Pépin de Bellisle. De cette union naîtront neuf enfants, dont l’une épousera le général vendéen Pierre Prosper Gouffier de Boisy, une autre François Vincent d’Aux, une autre Jean Charles Julien d’Andigné et une autre le comte Jacques d’Escoubleau de Sourdis.
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LA DESCENDANCE MÉTISSÉE D’UN ARISTOCRATE BRETON A SAINT-DOMINGUE, Par Catherine Roucairol.
Télécharger le PDF de l’Histoire d’avant à Saint Domingue……. La descendance métissée d’un aristocrate breton, François de La Moussaye. Commandant pour le Roi Louis XIV, la partie sud de Saint-Domingue.
L’histoire d’un aristocrate breton à Saint-Domingue : Commandant pour le roi Louis XIV, la partie sud de Saint-Domingue. François de La Moussaye n’avait eu, comme cadet d’une branche cadette, qu’un très modique patrimoine ; mais la nature l’avait doué d’un esprit actif et intelligent, d’une intrépidité rare, et ces qualités ne restèrent pas stériles. Revenu en France vers 1714, après avoir vendu ses biens de Saint-Domingue, il acquit la seigneurie de [la Chesnaye-Tanio] en Matignon, et l’hôtel de la Moussaye rue Reverdiais (58, rue d’Antrain) à Rennes. François de La Moussaye, dit l’Indien, IIe du nom, seigneur de la Chesnaye. Par Catherine Roucairol, professeur d’informatique émérite· UVSQ université de Versailles (mars 2021) ghcaraibe.org
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LES RÉFÉRENCES SUR LE NET… BIBLIOGRAPHIES et PUBLICATIONS
1 ) La descendance métissée de Saint Domingue d’un aristocrate breton, François de LA MOUSSAYE Catherine Roucairol (mars 2021)
2 ) Patrimoine d’intérêt local. Recensement des éléments. Classification réalisée avec l’inventaire général à partir des études de morphologie urbaine et du pré-inventaire de la D.R.A.C. Ville de Rennes – Direction de l’Aménagement et de l’Urbanisme P.L.U. approuvé le 17 mai 2004. Rennes Métropole – Service Etudes Urbaines modifié le 14 mai 2007.
3) Archives d’Ille et Vilaine, dép. Saint-Melaine « Actes notariés Min de Le Loué, H, 2, p 667 et suivantes
4 ) Pierre Corbineau. « L’architecte des grands chantiers rennais du 17e siècle », par Philippe Bohuon, adjoint à l’animateur du patrimoine de l’Office du tourisme de Rennes. Publiée par la Société d’archéologie et d’histoire et de la Mayenne (SAHM) en 2014.
5 ) Inventaire général des affaires culturelles de Bretagne patrimoine: Le faubourg d’Antrain se caractérise par une structure linéaire fortement marquée. Sa situation privilégiée, sur les hauteurs de l’Ille, stimule la construction de plusieurs maisons de plaisance, aux 17e et 18e siècles, dont plusieurs subsistent aujourd’hui, notamment l’ancienne maison de la Houblonnière
6 ) Maison de la Houblonnière, puis hôtel de la Moussaye 58 rue d’Antrain (Rennes) l’inventaire du patrimoine culturel en Bretagne. patrimoine bzh/gertrude-diffusion/dossier
7 ) Ancienne ruelle de la Moussaye, actuellement rue Lesage (Rennes)
8 ) Richesse monumentale de Rennes – Musée de Rennes Exposition Juillet et octobre 1965. Publications
9 ) Procédures faites en Bretagne, et devant la Cour des Pairs en 1770 ; avec des observations (Affaires de Bretagne Duc d’Aiguillon et La Chalotais.). S .L (sans lieu) 1770. (p.325 et 326)
10 ) Cahier du patrimoine. «Rennes mémoire et continuité d’une ville, par Isabelle Barbedor». En 1997, une convention quinquennale a été signée entre la Ville de Rennes et l’Inventaire général pour la conduite d’une étude du territoire de la commune de Rennes. Cette étude avait pour objectif de désigner le patrimoine architectural d’intérêt local susceptible de faire l’objet de protections spécifiques dans le cadre de la révision du Plan d’occupation du sol (hors secteur sauvegardé). Page 176: La maison de la Houblonnière, devenue Hôtel de la Moussaye, montre l’implantation possible du modèle du Parlement dans un contexte périurbain, comme le [château de Maurepas] (détruit) ou encore certains manoirs de la couronne de Rennes. Edition 2004, « Cahier du patrimoine 69 » 229 pages
11 ) Paul Banéat. Le vieux Rennes. Rennes chez Plihon et Hommay en 1904. 584 pages. voir la page 43 – Consultable sur la bibliothèque numérique de l’Université Rennes 2 [archive]
12 ) Notices sur les rues de Rennes 1883. Les Notices sur les rues, ruelles, boulevards, quais, ponts, places et promenades de la ville de Rennes est un ouvrage collectif publié en 1883 par Lucien Decombe. Il liste « deux cent six voies publiques, places ou promenades de la ville de Rennes » et indique « le canton et la paroisse dont elle fait partie. » Une seconde édition était prévue pour 1885 mais elle n’est parue qu’en 1892. Ruelle de la Moussaye, ainsi appelée parce qu’elle aboutissait à la rue d’Antrain près de l’ancien hôtel de la Moussaye, qui existe encore aujourd’hui. Un des membres de la famille de la Moussaye fut nommé capitaine-gouverneur de Rennes en 1654, mais, sur les instances du clergé, ses lettres de nomination ne furent point enregistrées au Parlement, parce qu’il appartenait à la religion réformée.
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BIBLIOGRAPHIES et PUBLICATIONS
1 ) LISTE DE NOS SEIGNEURS les Etats de Bretagne, tenant à Rennes 1766, 1776 et 1786. A Rennes chez Nicolas-Paul Vatar, Imprimeur de nos seigneurs les Etats de Bretagne.
2 ) VIEILLES DEMEURES et VIEILLES GENS, par Daniel de La Motte Rouge. Edition de décembre 1977. Imprimerie de Châtelaudren. « La Moussaye l’indien » pages 250 et « Les La Moussaye aux Etats de Bretagne en 1767, avec le Comte de La Moussaye, François-Victor qui joua un certain rôle, lors de la session troublée de 1767, face au Duc d’Aiguillon » page 251
3 ) BANEAT, Paul. Le Vieux Rennes. Rennes chez Plihon et Hommay. 1911. P. 40, 41.
3 ) PROTESRATION DE L’ORDRE DE LA NOBLESSE DE BRETAGNE, dirigée à la fois contre le résultat du conseil tenu à Versailles, le 27 décembre 1788, et contre l’arrêté, du 3 janvier 1789, qui ordonne la suspension des Etats de Bretagne (suspension qui porte atteinte aux droits et privilèges de la province). le 12 janvier 1789. Protestation revêtue de 980 signatures, y compris de celles des jeunes gentilshommes au-dessous de vingt cinq ans. C’était sauf quelques exceptions, toute la noblesse de la province. Parmi les signatures : Victor-François-Gervais de La Moussaye, en son hôtel rue Reverdiais ; François-Charles-Célestin de La Moussaye ; Maurice-Gervais-Joachim Geslin de Tremargat ; Louis-Anne-Pierre Geslin de Tremargat. A Rennes, chez la veuve de Nicolas-Paul Vatar, Imprimeur de Nosseigneurs les Etats de Bretagne, 1789. grand in-8 de 15 pages.
4 ) HAMON, Françoise. Autour du palais : l’hôtel et le château. Arts de l’Ouest, études et documents, Rennes : PUR, 1980. p. 82, 90
5 ) CORNON, Raymond. Les hôtels de Rennes au XVIIe siècle. Bulletin des Amis du Musée de Rennes, n°3, printemps 1979. p 115
6 ) LES ATELIERS DE RETABLIERS LAVALLOIS aux XVIIe et XVIIIe siècles. Etude historique et artistique. Jacques Salbert. Ouvrage honoré d’une subvention du C.N.R.S. 1976. Librairie C. Klincksieck. Paris. Pages : 257, 258, 259, 260, 261, 275, 279, 280, 337, 402,403
7 ) ARTS DE L’OUEST. «Etudes et document. Rennes autour du Palais de 1640 à 1670» Université de Haute-Bretagne 1980. (p.81-82)
8 ) LUCIEN DECOMBE. «Les rues de Rennes». 1892.
9 ) DANIEL Derveaux. «Les vieux logis de Rennes». 1946.
10 ) INVENTAIRE GENERAL DES AFFAIRES CULTURELLES de Bretagne (DRAC). Edition du patrimoine 2004.
11 ) LES DEMEURES DE PARLEMENTAIRES de l’ancien régime Tome 1 « Au pays de Moncontour » s.d (2008) Annexe II « les Granges (Hénon) Famille Geslin de Témargat » Hôtel de La Moussaye rue d’Antrain à Rennes.
12 ) MUSÉE DE BRETAGNE et de l’écomusée du pays de Rennes « Rennes maison de la Houblonnière Négatif sur film Numéro d’inventaire 982.0008.4121. « Maison de la Houblonnière, puis hôtel de la Moussaye ». Raphaël Louis Félix Binet (18 mars 1880 – 26 septembre 1961) Photographe ; 20e siècle; Rennes.
13 ) LES FAMILLES FRANÇAISES A JERSEY PENDANT LA RÉVOLUTION pendant la révolution, par le Cte Régis de l’Estourbeillon. éditions Forest et Grimaud à Nantes, 1886, Grand In-8 de 680p. Pages 35 et 558, 559. Victor-François-Gervais de La Moussaye (1752-1819), député en 1788, aux Etats de Bretagne, émigré en 1791 il ne rentra en Bretagne quand 1802, fils de François-Victor et de Anne Le Mintier, des Granges. Emigra à l’armée des princes de 1791 à 1802. il fut titré Marquis héréditaire par lettres patentes du 7 mars 1818 du roi Louis XVIII. Il épousa le 18 février 1772 à Rennes, Sainte-louise des Cognets, (1718-1762), fille de François-Louis des Cognets, seigneur des Hayes et de La Ville-Islan en Maroué et d’Anne-Hélène-Jeanne des Cognets de Pléhérel
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